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Par Dean Beeby
La Presse Canadienne
Ottawa
La rentabilité des projets du ministère des Travaux publics ne peut pas être directement comparée avec celle du secteur privé puisque les entreprises de la construction haussent leurs prix lorsqu'ils négocient avec le gouvernement.
C'est du moins ce que soutient le nouveau bulletin de rendement annuel du ministère des Travaux publics qui évalue s'il a géré de manière efficace son portefeuille de propriétés canadiennes de 7,6 milliards $. Ces dernières sont constituées en majeure partie d'espaces de bureaux.
Le document soutient que les entreprises du secteur privé sont intimidées par le processus et les contrôles gouvernementaux. En conséquence, elles haussent leurs frais de construction et de gestion puisqu'elles estiment qu'elles ont fourni des efforts supplémentaires en faisant affaire avec le gouvernement.
Toujours selon le rapport, les entreprises privées comprennent également qu'au cours de la conception et de la construction, Ottawa ne fera pas faillite. Ainsi, même si les paiements se font attendre, ils sont garantis et ce, peu importe si les coûts excèdent le budget initialement prévu.
Depuis que le ministère des Travaux publics a procédé à sa restructuration en 2007, il tente d'égaler les pratiques du secteur immobilier privé afin de fournir aux contribuables canadiens un meilleur rendement pour leur argent.
Mais les hauts représentants du ministère ont raté certaines de leurs cibles et blâment une série de facteurs qui, selon eux, font des comparaisons directes avec le secteur privé, ce qui est injuste et trompeur.
Ils ont dressé une liste de 26 raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas s'en tenir aux normes du secteur privé, notamment la contrainte d'adhérer aux politiques environnementales du gouvernement fédéral.
«Une telle liste exhaustive peut avoir un impact négatif sur les coûts des projets lorsqu'on compare ceux du secteur privé et du secteur public», soutient le document daté d'avril 2009 et obtenu par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
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La Presse Canadienne
Ottawa
La rentabilité des projets du ministère des Travaux publics ne peut pas être directement comparée avec celle du secteur privé puisque les entreprises de la construction haussent leurs prix lorsqu'ils négocient avec le gouvernement.
C'est du moins ce que soutient le nouveau bulletin de rendement annuel du ministère des Travaux publics qui évalue s'il a géré de manière efficace son portefeuille de propriétés canadiennes de 7,6 milliards $. Ces dernières sont constituées en majeure partie d'espaces de bureaux.
Le document soutient que les entreprises du secteur privé sont intimidées par le processus et les contrôles gouvernementaux. En conséquence, elles haussent leurs frais de construction et de gestion puisqu'elles estiment qu'elles ont fourni des efforts supplémentaires en faisant affaire avec le gouvernement.
Toujours selon le rapport, les entreprises privées comprennent également qu'au cours de la conception et de la construction, Ottawa ne fera pas faillite. Ainsi, même si les paiements se font attendre, ils sont garantis et ce, peu importe si les coûts excèdent le budget initialement prévu.
Depuis que le ministère des Travaux publics a procédé à sa restructuration en 2007, il tente d'égaler les pratiques du secteur immobilier privé afin de fournir aux contribuables canadiens un meilleur rendement pour leur argent.
Mais les hauts représentants du ministère ont raté certaines de leurs cibles et blâment une série de facteurs qui, selon eux, font des comparaisons directes avec le secteur privé, ce qui est injuste et trompeur.
Ils ont dressé une liste de 26 raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas s'en tenir aux normes du secteur privé, notamment la contrainte d'adhérer aux politiques environnementales du gouvernement fédéral.
«Une telle liste exhaustive peut avoir un impact négatif sur les coûts des projets lorsqu'on compare ceux du secteur privé et du secteur public», soutient le document daté d'avril 2009 et obtenu par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
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N.B. L'article ci-dessus est pris de Cyberpresse.
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