mercredi 2 juin 2010

L’évaluation des ressources en eau d'Haïti (1999)

Il s'agit d'un rapport rédigé par des ingénieurs de l'Armée américaine.
Bien qu'il date de dix ans, les données qu'il contient sont précieuses pour tout ingénieur ou toute institution qui se penchent sur ce problème crucial d'approvisionnement en eau en Haïti.


Voici un extrait du résumé de cette étude datant de 1999. On le lira en ayant en tête ce décalage temporel.

Haïti est l'un des pays les plus densément peuplés dans le monde et l'un des plus pauvres dans l’Hémisphère occidentale. La population a déjà devancé la production de nourriture domestique.

Un tiers de la population habite dans le Département de l’Ouest où Port-au-Prince est localisé. La lourde migration des ruraux aux villes et aux cités s’est passée dans la dernière décennie et a affecté la distribution de l'approvisionnement en eau.

L’accès aux facilitées d’eau et au système sanitaire est insuffisant, contribuant aux conditions de vie pauvre, la maladie, et un taux de mortalité èlevé. En 1990 seulement 39 pourcents des 5.9 millions d’habitants ont eu l’accès en quantité suffisante à l’eau et seulement 24 pourcents au système sanitaire. Le manque d’eau potable pour les besoins humains fondamentaux est un des problème le plus critique dans le pays.

Il y a suffisamment d’eau pour satisfaire les demandes d’eau, mais la direction convenable pour développer et maintenir les conditions d'approvisionnemet d’eau manque. Cependant, le secteur d'approvisionnement en eau subit une transformation complète. Bien qu’actuellement il n’y a pas de règle d'approvisionnement d’eau compréhensive, du progrès est fait en vue d’établir une règle pour la direction des ressources d’eau nationale.

De nombreuses agences et des organisations non-gouvernemental (ONG) travaillent pour fournir l’eau. Beaucoup d’entre eux dirigent leurs missions avec très peu de coordination avec les autres agences, ce qui crée la répétition du travail et l’usage inefficace des ressources.

L’Unité de Réforme pour l’Eau Potable (URSEP) est une agence spéciale crée récemment pour aider à organiser les efforts des diverses agences dans le secteur d’eau (*).

La pollution des ressources d’eau est un problème significatif. La contamination de l’eau de surface et de l’eau souterraine peu profonde est répandue à travers le pays. L’eau domestique usée et l’eau de ruissellement agricole causent la contamination biologique de l’eau en aval et près des endroits peuplés. Actuellement il n’y a pas de système publique pour la collection et le traitement de l’eau usée. Les indications disent que la contamination augmente rapidement, surtout pour l’eau de surface. La quantité de pollution de l’eau est importante parce qu'une part importante de la population utilise encore l’eau de surface et l’eau souterraine des aquifers peu profonds pour leur approvisionnement.

La déforestation, avec ses conséquences environnementales accablantes, est un problème sérieux à Haïti. Lac de Peligre, le seul réservoir majeur dans le pays, a perdu 30 pourcent de sa capacité d’emmagasinage à cause de la sédimentation causée par la déforestation. La déforestation accélère l’érosion du sol, diminue la quantité de recharge à l’aquifère en augmentant le ruissellement de l’eau, les barrières en récifs et l'écosystème endommagé augmentent la turbidité qui affecte les mangroves, diminue la production agricole, et cause des problèmes et augmente l’entretien des systèmes d’eau et la quantité de l’eau dans le réservoir.

Les données hydrologiques manquent aussi. Depuis Avril 1998, seulement 3 des 35 stations de jaugeage et 25 pourcents des jauges hydrométéorologiques fonctionnaient. L’information technique obtenue d’un tel réseau est critique pour la direction efficace des ressources d’eau.

Si les recommandations pour la direction des bassins sont adoptées, si du progrès se fait vers la diminution de l’accès des déchets non traités dans les voies aquifères de la nation, et si une politique pour la gestion des ressources d’eau nationale est exécutée, alors des profits positifs, immédiats et à longs termes pourraient être reálisés.


Pour lire le rapport, cliquez sur le lien suivant:
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(*) NDCDP- Aujourd'hui, il y a la DINEPA (Direction nationale de l'eau potable et de l'assainissement, rattachée au MTPTC. On fait ici l'hypothèse (plausible) que la DINEPA ait été créée pour remplacer l'URSEP.

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