lundi 30 mars 2009

Montréal / Appel de propositions pour le CHUM: c'est parti

Hôpital Saint-Luc, vues avant et latérale
Photo: Alain Roberge, La Presse, 30 mars 2009
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Par Pascale Breton, La Presse, 30 mars 2009
Le futur CHUM, et son centre de recherche, coûteront 1,865 milliard en dollars d'aujourd'hui, estime le gouvernement qui a procédé aujourd'hui au lancement de l'appel de propositions.


«Nous franchissons une étape décisive» avec cette journée importante, a déclaré le premier ministre, Jean Charest.

Les deux consortiums en lice ont un an pour remettre leur projet. Le gouvernement annoncera le gagnant à l'été 2010. Les travaux de construction débuteront dans un an et demi, soit en septembre 2010.

La première phase du centre hospitalier sera terminée en 2013. Il faudra attendre 2018 pour que le nouveau CHUM soit complété dans sa totalité.
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http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200903/30/01-841729-appel-de-propositions-pour-le-chum-cest-parti.php

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Le Projet du CHUM - dossier de CyberPresse
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Montréal / CHUM: une aventure sans fin

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Vue d'ensemble de l'arrière de l'hôpital Saint-Luc actuel
hoto: Alain Roberge, La Presse, 30 mars 2009
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Par Pascale Breton, La Presse, 30 mars 2009
Il devait voir le jour dans Rosemont, puis au centre-ville, puis à Outremont, et de nouveau au centre-ville. Il devait être terminé en 2006, en 2010, en 2013 et maintenant en 2018. Le feuilleton du CHUM ressemble à une tragicomédie.
Même l'appel de propositions a été reporté à quelques reprises. Il est finalement annoncé aujourd'hui.
Difficile de savoir qui mène le bateau. Le projet navigue entre le bureau du directeur général, responsable de la modernisation des CHU, l'Agence des partenariats publics-privés, le comité de planification du CHUM centre-ville, la direction de l'hôpital et le gouvernement.
En 1995, le projet avait pourtant été bien accueilli. Le CHUM allait naître de la fusion des hôpitaux Saint-Luc, Notre-Dame et Hôtel-Dieu. Mais l'enthousiasme s'est effrité avec les années, laissant place au cynisme et à l'ironie.
«Mes collègues les médecins disent que ça ne se fera jamais. Il y a une adhésion qui est nulle», reconnaît le Dr Guy Breton, vice-recteur de l'Université de Montréal.
Officiellement, le CHUM existe depuis 14 ans. Mais dans plusieurs domaines les trois hôpitaux ne sont toujours pas capables de travailler main dans la main. Dans le jargon du milieu, on parle même de procédure «chumée» ou «non chumée». C'est-à-dire une procédure médicale - par exemple l'hémodialyse - qui est la même dans les trois hôpitaux du CHUM (chumée) ou qui est particulière à un seul des hôpitaux (non chumée).
«Le projet a tellement traîné que les gens se disent: "On ne fera pas l'effort de se transformer." Il n'y a pas cet effort de transformation, même aujourd'hui. Je trouve ça dommage», ajoute le Dr Breton.
La vie quotidienne n'est pas facile au CHUM, ni pour le personnel, ni pour les médecins. D'autant moins que plusieurs d'entre eux ne travailleront pas au nouveau CHUM, mais plutôt à l'hôpital communautaire qui sera conservé, Notre-Dame.
«Il y a toujours des gens qui ont des velléités derrière la tête. Il y a des gens qui ne se retrouveront pas dans le CHUM une fois construit, qui n'en ont rien à foutre du projet et qui, au fond, cherchent à sauvegarder leur situation actuelle. Il y en a un certain nombre dans le corps médical», souligne un médecin qui souhaite garder l'anonymat.
Démoli, rénové et démoli
La valse-hésitation sur le choix d'un site n'a pas aidé au projet du CHUM. Ni les nombreuses modifications qu'il a subies par la suite.
En 2004, la commission Mulroney-Johnson a recommandé l'abandon du site du 6000, rue Saint-Denis pour construire le CHUM au centre-ville, à l'actuel hôpital Saint-Luc.
Le projet prévoyait alors la démolition de Saint-Luc. Trop cher, a tranché la commission. Il faudra donc réduire le nombre de lits. «C'était impensable de retirer des lits, à cause de la mission d'enseignement de l'hôpital et de l'engorgement des urgences», explique un ancien consultant.
La solution: rénover l'hôpital Saint-Luc plutôt que de le démolir. C'est le projet qui a été retenu jusqu'à l'automne dernier. C'est à ce moment que les médecins spécialistes sont sortis sur la place publique en affirmant que rien n'allait plus. Ils ont rejeté le projet du CHUM en bloc.
Depuis, le projet a été revu et bonifié. L'hôpital Saint-Luc sera finalement démoli et reconstruit. Le CHUM comptera plus de lits et plus de salles d'opération. Le dernier chiffre fait état de 43 salles d'opération, dont quatre pour l'ophtalmologie.
Malgré les délais et les coûts supplémentaires, le gouvernement maintient que le CHUM ouvrira en 2013. C'est vrai, mais seulement sa phase 1. On sait maintenant que le CHUM ne sera achevé qu'en 2018.
Si tout va bien. Car la crise économique est une menace réelle. «Je sens que le projet dérape actuellement et c'est important de ne pas rater notre coup. C'est beaucoup d'argent», s'inquiétait récemment un ancien consultant.
Le financement est LA tuile qui menace le CHUM actuellement, croit pour sa part le Dr Guy Breton. «On n'en a certainement pas fini avec les difficultés. Avec un projet de 1,8 milliard, un projet aussi structurant mais qui demande de l'adaptation, c'est sûr qu'il va y avoir des grincements de dents. Est-ce que ça va aboutir? Je pense que oui.»
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jeudi 26 mars 2009

Haïti / Entretien des routes / Quand le rapport HAITI-Union Européenne provoque le cri de CONHANE

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Haïti/Route de l'Amitié/Carrefour Dufort-Jacmel/
Photo d'archives montrant un tronçon (avant entretien) de la route récemment entretenu par le FER
Photo: Le Nouvelliste, 23 mars 2009 (1)
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Travaux de «réhabilitation» de la route Port-au-Prince - Mirebalais (43 kms)
Photo: Le Matin, 3 octobre 2007 (3)
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Amies et amis internautes,
J'ai repéré sur le Web un important document de 132 pages sur Haïti intitulé:

Document de stratégie pays et programme indicatif national pour la période 2008 - 2013 et préparé par le Gouvernement haïtien et l'Union Européenne.
Le lien donné en (1) , ci-dessous, permet de le télécharger ou de le consulter.
Il contient beaucoup d'informations utiles tant aux acteurs (décideurs) haïtiens qu'aux observateurs haïtiens de l'intérieur et de la diaspora.
On y trouve entre autres choses, les informations rapportées par Le Nouvelliste (2). Il y a aussi les travaux du seminaire mentionné ci-dessous.
« En 1991, le réseau national était constitué de 4 545 kilomètres de routes carrossables. En 2000, il ne disposait que de 3 572 kilomètres répartis entre routes primaires, secondaires et tertiaires. En un peu plus de vingt ans (1986-2008), Haïti, pays pauvre en infrastructures routières, a perdu 30 % de son maigre réseau routier.» Voir (1) et (2).

« A ce rythme on se dirige tout droit vers une paralysie totale du transport routier, une paralysie totale de l’économie nationale. L’état de délabrement des tronçons rend difficiles les échanges entre les principales villes, interdit presque l’accès aux services de base tels que l’éducation et la santé. La dégradation est significative pour toutes les routes en comparaison des années 1991 et 2004. » Rapport Haïti-Union Européenne (1)
Le Conseil haïtien des acteurs non étatiques (CONHANE), qui regroupe diverses associations de la Société civile à travers le pays, appelle à l'aide tous les fils de la nation pour arrêter cette «hémorragie».
Ce cri d'alarme a été lancé le vendredi 20 mars, à Port-au-Prince, par des représentants des dix départements d'Haïti, à l'issue d'un séminaire de trois jours inaugurant une campagne d'information, de sensibilisation et de plaidoyer pour l'entretien permanent du réseau routier haïtien.
Entretemps, les Nations Unies dépensent annuellement, par le biais de la MINUSTHA, une somme correspondant au coût d'acquisition de 900 à 1000 bulldozers (tracteurs) D8T, (modèles d'occasion, 2008), soit 601,5 millions de dollars !
Quelle drôle de façon pour l'ensemble des nations de s'unir sur le dos d'un petit pays !
Espérons que le cri de COHANE soit entendu.
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(1) Haiti-Union Européenne/Document de stratégie pays et programme indicatif national pour la période 2008 - 2013
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<--- Un lien vers le rapport ci-dessus est aussi mis dans la colonne de gauche du blog.
(2) Haïti a perdu 30 % de son réseau routier en 20 ans
(3) INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES / Port-au-Prince/Mirebalais : incertitudes et méfiance !
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Haïti a perdu 30 % de son réseau routier en 20 ans

Par Dieudonné JOACHIM, Le Nouvelliste du 23 mars 2009
djoachim@lenouvelliste.com

En une vingtaine d'années, Haïti a perdu environ 30 % de son réseau routier. Cette lourde perte imputable à l'absence d'entretien des routes ne peut plus être tolérée, selon le Conseil haïtien des acteurs non étatiques (Conhane) qui regroupe diverses associations de la Société civile à travers le pays. L'organisme inaugure une campagne d'information, de sensibilisation et de plaidoyer pour l'entretien permanent du réseau routier haïtien.
Rien qu'en un peu plus de vingt ans - entre 1986 et 2008 - Haïti, un pays déjà pauvre en infrastructures routières, a perdu 30 % de son maigre réseau routier. Le Conseil haïtien des acteurs non étatiques (Conhane), qui regroupe diverses associations de la Société civile à travers le pays, appelle à l'aide tous les fils de la nation pour stopper ce que les participants appellent une hémorragie. Ce retentissant cri d'alarme a été lancé le vendredi 20 mars, à Port-au-Prince, par des représentants des dix départements d'Haïti, à l'issue d'un séminaire de trois jours inaugurant une campagne d'information, de sensibilisation et de plaidoyer pour l'entretien permanent du réseau routier haïtien.
En 1991, le réseau national était constitué de 4 545 kilomètres de routes carrossables. En 2000, il ne disposait que de 3 572 kilomètres répartis entre routes primaires, secondaires et tertiaires.
Le Conhane, fort de ses membres, représentants de secteurs variés de tous les départements du pays, exhorte les autorités à tout mettre en oeuvre en vue d'affecter une plus grande proportion des taxes prélevées sur les carburants à l'entretien des routes. Ainsi, l'organisme, qui fait figure de confédération des organisations de la Société civile, demande aux responsables de l'Etat de percevoir et de verser toutes les redevances fiscales prévues pour le compte du Fonds d'entretien routier (FER).
Principal concerné dans le débat relatif à l'entretien routier, le directeur général du FER, Revel Mompremier, rappelle à qui veut l'entendre que, suivant les prescrits de la loi du 17 juillet 2003 portant création du FER, cette institution est à caractère financier et, par conséquent, est un bailleur de fonds qui finance les travaux d'entretien. A ce titre, souligne l'ingénieur Mompremier, le FER n'intervient pas directement dans les ouvrages.
« Nous recommandons aux dirigeants de l'Etat de tout faire pour que la construction de nouvelles routes aille toujours de paire avec la réhabilitation et la protection de l'environnement », martèle le coordonateur du séminaire, Edouard Paultre, qui demande l'opérationnalisation du conseil d'administration du FER avec participation active et équilibrée de la Société civile. Le Conhane propose une gestion apparentée à celle d'une banque pour la bonne marche du Fonds d'entretien routier.
« La fermeture sans délai des carrières de sable au Morne-à-cabris, l'interdiction de l'accès aux camions de plus de 15 tonnes en charge » figurent sur la liste des recommandations majeures du Conhane en vue de protéger la route reliant Croix-des-Bouquets à Mirebalais et celle récemment réhabilitées entre Cap-Haïtien et Ouanaminthe.
Comme pour exprimer ses émotions, à maintes reprises, durant ces assises, le coordonnateur du séminaire demande aux représentants des institutions publiques présents de transmettre fidèlement les messages véhiculés aux plus hautes autorités de la hiérarchie de l'Etat, surtout en ce qui a trait à la conception d'une feuille de route de l'entretien routier en Haïti.
Durant le séminaire, les techniciens et animateurs, les représentants du ministère des Travaux publics, Transports et Communications (MTPTC), les représentants du FER, ainsi que les participants ont tous reconnu, dans un communiqué, que la dégradation de l'environnement rend très vulnérables les investissements réalisés dans les infrastructures routières.
A l'instar du ministre des TPTC, Jacques Gabriel, qui a récemment déclaré que son ministère mérite d'être repensé, l'ingénieur Reynold Pauyo, consultant audit ministère (rémunéré par la BID) croit que la structure du ministère des Travaux publics telle qu'énoncé depuis novembre 1983 est un peu dépassée. Pour lui, l'entretien du réseau routier, indispensable pour l'accumulation des richesses, exige des efforts soutenus et permanents.
Des intervenants et des participants proposent un système d'entretien d'usager-payeur. Ce mode de collecte probant en application dans de nombreux autres pays pour l'entretien des routes fait douter bon nombre de personnes en raison de la faiblesse de l'Etat et de la force de la corruption dans les institutions haïtiennes.
L'entretien des routes, un élément essentiel pour la croissance économique et le développement, de l'avis des participants, n'est pas exclusivement l'affaire du MTPTC, du FER, du ministère de l'Economie et des Finances, encore moins des bailleurs de fonds comme la Banque interaméricaine de développement (BID) qui a financé la réalisation du séminaire. Mais tout aussi bien celle de la Police routière, des autorités municipales, de la Société civile, de toute la communauté et de chaque citoyen.
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http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=68458
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lundi 23 mars 2009

mardi 10 mars 2009

Engineering: Ten great reasons why you'll love it

1.- Love your work, AND live your life too!
Engineering is an exciting profession, but one of its greatest advantages is that it will leave you time for all the other things in your life that you love!

2.- Be creative.
Engineering is a great outlet for the imagination—the perfect field for independent thinkers.

3.- Work with great people.
Engineering takes teamwork, and you’ll work with all kinds of people inside and outside the field. Whether they’re designers or architects, doctors or entrepreneurs, you’ll be surrounded by smart, inspiring people.

4.- Solve problems, design things that matter.
Come up with solutions no one else has thought of. Make your mark on the world.

5.- Never be bored.
Creative problem solving will take you into uncharted territory, and the ideas of your colleagues will expose you to different ways of thinking. Be prepared to be fascinated and to have your talents stretched in ways you never expected.

6.- Make a big salary.
Engineers not only earn lots of respect, but they’re highly paid. Even the starting salary for an entry-level job is impressive!

7.- Enjoy job flexibility.
An engineering degree offers you lots of freedom in finding your dream job. It can be a launching pad for jobs in business, design, medicine, law, and government. To employers or graduate schools, an engineering degree reflects a well-educated individual who has been taught ways of analyzing and solving problems that can lead to success in all kinds of fields.

8.- Travel.
Field work is a big part of engineering. You may end up designing a skyscraper in London or developing safe drinking-water systems in Asia. Or you may stay closer to home, working with a nearby high-tech company or a hospital.

9.- Make a difference.
Everywhere you look you’ll see examples of engineering having a positive effect on everyday life. Cars are safer, sound systems deliver better acoustics, medical tests are more accurate, and computers and cell phones are a lot more fun! You’ll be giving back to your community.

10.- Change the world.
Imagine what life would be like without pollution controls to preserve the environment, life-saving medical equipment, or low-cost building materials for fighting global poverty. All this takes engineering. In very real and concrete ways, engineers save lives, prevent disease, reduce poverty, and protect our planet.


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What IS an engineer?

Engineers use their imagination and analytical skills to invent, design, and build things that matter. They are team players with independent minds who ask, “How can we develop a better recycling system to protect the environment, design a school that can withstand an earthquake, or create cutting-edge special effects for the movies?” By dreaming up creative and practical solutions, engineers are changing the world all the time.

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//Lien d'où provient les textes ci-dessus:
http://teachingengineering.org/cms/6170.aspx
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Cours de Statique en ligne (en anglais)... et encore beaucoup plus

Amies et amis internautes,

J'espère que vous avez apprécié les cours rendus disponibles en ligne par le MIT.

Aujourd'hui, je vous propose des sources d'informations techniques additionnelles.

D'abord, pour les étudiants de première année de génie, voici un lien conduisant à un cours de Statique en ligne (1).

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http://web.mst.edu/~oci/index.html
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Voici ce qu'en dit l'auteur, David B. Oglesby, professeur à Missouri University of Science and Technology:

"Statics Online is not designed to replace the instructor or the textbook. Instead, it is intended to supplement the classroom lecture and textbook, while at the same time opening up new possibilities for the instructor and the students in the classroom."

De plus, pour tous les domaines du génie, on peut trouver du matériel de cours intéressant par les liens suivants:

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http://www.engineeringpathway.com/ep/util/Statistics/static_statistics.jhtml?topX=100&discipline=Civil-Engineering&statisticsType=download&audience=hEd
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http://www.engineeringpathway.com/ep/statistics_top100.jhtml?statisticsType=download
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http://www.engineeringpathway.com/ep/k12/index.jhtml
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Enfin, le lien suivant ne manquera pas de vous renseigner, si vous avez le goût de surfer:

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http://www.teachengineering.org/
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(1) Dans les écoles d'ingénieurs en Amérique, l'un des ouvrages de Statique les plus utilisés est le suivant :
. Vector Mechanics for Engineers, Statics, par F.P. Beer et E.R. Johnston, 7ème édition, McGraw-Hill, 2004.

Il existe une traduction en français sous le titre:
. Mécanique pour ingénieurs, volume 1, Statique, traduction par Claudio Benedetti et Céline Tremblay, Les Éditions de la Chenelière, 2004.

Il y a également le livre:
. Engineering Mechanics, volume 1, Statics, par J.L. Meriam et L.G. Kraige, sixième édition, John Wiley, 2006
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Mise à jour : 23 mars 2009

Géotechnique: Deux ouvrages disponibles en ligne (gratuitement !)

Amis et amies internautes,

Voici un lien conduisant aux deux ouvrages suivants:

1) "Site Investigation" par C.R.I. Clayton, M.C. Matthews and N.E. Simons
2) "Critical State Soil Mechanics" par A.N. Schofield and C.P. Wroth

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http://www.geotechnique.info/?downloadURL=true&loId=BB8FBEE3-C850-47C4-A5C5-2887E9709916
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On peut aussi les trouver par:
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http://www.geotechnique.info/
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Bâtiment et Travaux Publics

Selon Wikipédia, le secteur du bâtiment et des travaux publics regroupe les activités de conception, réalisation, entretien, réhabilitation, déconstruction, dépollution des ouvrages publics et privés. Avec l'alimentation et la santé c'est le troisième domaine le plus exposé aux conséquences des changements climatiques.
Un lien est fourni ci-dessous (1) pour accéder au portail Bâtiment et Travaux Publics. Mais d'abord, voici quelques photos qui «parlent»:
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Viaduc au-dessus de la Baie de Tampa, Floride (Photo: Teachengineering)

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Viaduc de Millau, France (Photo: Wikipédia)

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Buse double (Photo: Wikipédia)
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Centre hospitalier Mémorial France États-Unis à Saint-Lô (Photo: Wikipédia)
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Barrage à aiguilles, Fumay, Ardennes (Photo: Wikipédia)
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École primaire en Allemagne dans les années 1930 (Photo: Wikipédia)

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École Primaire de garçons, Dame-Marie, Grand'Anse, Haïti (Photo: MEN & Pierre Montès, 1986)

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École rurale au Soudan (Photo: Wikipédia)

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Tracteur/Bulldozer (Photo: Wikipédia)
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Route en lacets, à forte inclinaison (9 %, Trollstigen, Norvège).
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Lumière filtrante sur une route australienne (Photo: Wikipédia)
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(1) Portail Bâtiment et Travaux Publics:
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Wiley-Blackwell / Read the Engineering Free Issues from 2009!

Click on the link below to be able to view each journal’s FREE issue

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http://dmmsclick.wiley.com/view.asp?m=kkj6k0jvlu54bkj1r6m2&u=7032057&f=h
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dimanche 8 mars 2009

Haïti/Pétion-Ville/ École / Effondrement / Nérette : côté gouvernement, déjà l’oubli …

Une vue de Nérette, Pétion-Ville, Haïti
Photo d'archives, Le Matin, 6 mars 2009.
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J'ai posté sur Le Coin de Pierre-Politique un article du journal Le Matin du 6 mars 2009 sous le titre ci-dessus.
Cliquez sur le lien suivant pour le lire:
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jeudi 5 mars 2009

La vulnérabilité de la capitale

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Une vue de la rue Marie Jeanne, non loin des locaux des Archives nationales d'Haïti
(Photo: Francis Concite, 27 février 2009)
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Un tronçon rempli de déchets sur le Boulevard Harry Truman, devant les locaux de l'EDH
(Photo: Francis Concite, 27 février 2009)
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Des mares d'eau boueuse à l'angle de la rue Chareron et
du Boulevard Harry Truman dans laquelle un camion est tombé en panne
(Photo: Francis Concite, 27 février 2009)
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Un grand trou provoqué par les pluies de jeudi soir sur un tronçon de la rue Capois
(Photo: Francis Concite, 27 février 2009)
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Près du Théâtre national, le transport des personnes se fait à partir de brouettes
(Photo: Francis Concite, 27 février 2009)
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Par Michel Carlin, Le Nouvelliste, 27 février 2009

Une bonne partie de la zone métropolitaine a été paralysée ce vendredi 27 février suite aux pluies qui se sont abattues sur la capitale jeudi soir. Flash-back sur un évènement annonciateur de la saison pluvieuse.
Rues jonchées de débris de toutes sortes, certains quartiers enclavés, des tonnes de boue sur la chaussée, Port-au-Prince s'est réveillée méconnaissable ce vendredi. Ce tableau peu enviable résulte des averses qui se sont abattues sur toute la zone métropolitaine de Port-au-Prince la veille.
Le centre-ville de Port-au-Prince, les entrées Nord et Sud de la capitale... le centre commercial de la capitale étaient impraticables jusqu'au moment d'aller sous presse. Certains tronçons de rues de la zone métropolitaine restent encore enclavés. Des tonnes de détritus et des alluvions jonchent ces tronçons, causant pendant toute la journée un ralentissement de la circulation des piétons et des véhicules.
Dans certaines zones comme le Boulevard Harry S. Truman (Bicentenaire), le Boulevard Jean-Jacques Dessalines (Grand'Rue),la situation était plus que lamentable. Notre photographe n'a pas pu accéder à Martissant, en dépit du fait que ce quartier soit le lien entre le centre-ville et le Grand Sud du pays. Des résidents voulant rentrer chez eux ont dû utiliser des brouettes à traction humaine, moyennant une pitance. D'autres ont pu faire la traversée à bras d'hommes.
Dans les parages du Théâtre National de Verdure, la boue occupait la chaussée à plus de 10 centimètres d'épaisseur, a constaté un photographe du quotidien de la rue du Centre. A la Cité de l'exposition, zone logeant le Parlement haïtien, le bureau des Archives nationales, la Chambre de commerce et d'industrie d'Haïti (CCIH) ainsi que certaines représentations diplomatiques, la situation était révoltante. Dans la foulée, certains édifices privés comme publics du bas de la ville étaient difficilement accessibles aux usagers.
« L'Etat n'existe pas !, fulmine un contribuable frustré et outré devant l'ampleur de la situation. Comment comprendre que la rue logeant les locaux des Archives nationales, tout près du Sénat de la République, soit aussi salle. Et le pire, c'est que rien n'est fait pour la libérer des tonnes d'immondices qui l'occupent », ajoute cet homme qui venait de retirer une pièce au service des Archives nationales d'Haïti. Les rues donnant accès à ces institutions sont impraticables à pied.
La situation décrite plus haut n'est pas différente pour l'entrée Nord. A Cité Soleil, des résidents de certaines maisonnettes inondées ont été évacués par les autorités communales.
Au Boulevard Toussaint Louverture conduisant à l'aéroport international de Port-au-Prince, la circulation était au ralenti à hauteur de la Brasserie nationale. Juste après l'aéroport, les chauffeurs des minibus assurant le trajet Clercine/Centre-ville ont dû emprunter d'autres tronçons de route pour contourner les obstacles. Et au bas de la route de Delmas, la circulation était encore difficile en début d'après-midi.
Parallèlement, la mairie de Port-au-Prince, le Service métropolitain de collecte des résidus solides (SMCRS) et le ministère des Tavaux publics, Transports et Communications (MTPTC) n'ont pas su faire montre de diligence pour nettoyer la zone où se situent certaines institutions importantes de la capitale.
En dépit de cette situation lamentable, certaines institutions publiques continuaient à offrir leurs services aux usagers sans se soucier de débarrasser l'entrée principale des alluvions qui gênent leur accès. Mis à part la CCIH, où des hommes munis de pelles et brouettes s'activaient à enlever une partie des débris, presque toutes les institutions de la Cité de l'Exposition offraient leurs services dans ce tableau révoltant.
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mercredi 4 mars 2009

Le bas de la ville dans ses pires états

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Un homme, les pieds dans l'eau, essaie vainement, à Martissant,
des manoeuvres pour la circulation de l'eau boueuse d'un canal
(Photo: James Alexis, 2 mars 2009)
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Des hommes oeuvrent dans une boue
en vue de faire un passage leur permettant de sortir de chez eux
(Photo: James Alexis, 2 mars 2009)
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A Martissant, motards et passagers, les pieds dans l'eau,
traversent difficilement la nappe d'eau ralentissant la circulation des véhicules
(Photo: James Alexis, 2 mars 2009)
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Par Michel Carlin, Le Nouvelliste, lundi 2 mars 2009

Après les averses de jeudi soir qui ont fait des sinistrés au niveau de certains quartiers de la zone métropolitaine; dimanche soir, le même scénario s'est reproduit. Inondations, tronçons de route endommagés, canaux obstrués et circulation difficile. Avec tout son lot de misère, la zone métropolitaine devient de plus en plus vulnérable aux moindres gouttes de pluie.

Flaque d'eau boueuse, bouteilles en plastiques, flacons et canettes vides dans les canaux et sur la chaussée ... maisonnettes inondées, le décor est à nouveau planté ce lundi au bas de la ville et dans ses environs.
Résidences privées inondées, tronçons de route endommagés, circulation des véhicules considérablement réduite sur plusieurs artères de la capitale, les averses qui se sont abattues, dimanche soir, sur la zone métropolitaine, ont laissé la capitale dans un état insalubre et méconnaissable.
Ce lundi matin, certaines rues de la zone métropolitaine étaient encore jonchées de tonnes d'alluvions drainées par les eaux pluvieuses. Plusieurs artères, dont la nationale # 2, tronçon compris entre l'église Sainte Bernadette et Martissant 9, restent toujours enclavées. La boue retrouvée sur la chaussée paralyse la circulation à ce point de la capitale.
A chaque averse, les résidents du bas de la vile sont sur le qui-vive. C'est le cas pour Martissant où les dernières pluies transforment la route en un lac artificiel. Cet état de fait cause un net ralentissement de la circulation des véhicules. Des motards qui, pour l'occasion, se sont imposés comme des dépanneurs sont à la rescousse de certains piétons face au défi des eaux stagnantes. Mais en dépit de leur ingéniosité, les chauffeurs de taxi-moto ne traversent qu'avec beaucoup de peine cette nappe, tous, les pieds dans l'eau. Il est totalement impossible aux piétons de faire la traversée, a-t-on constaté. Certains d'entre eux se sont contentés d'utiliser des brouettes à traction humaine.
Parallèlement, certains quartiers de Cité Soleil, le wharf de cabotage dit ''Wharf de Jérémie'', la route de Clercine, celles de Tabarre et de Delmas ... sont également affectés par les averses de dimanche soir.
A Clercine, non loin d'une base militaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), des maisons ont été inondées. Une partie de la route a été aussi endommagée, a encore constaté Le Nouvelliste. Ce qui a rendu difficile, lundi matin, la circulation des véhicules dans les parages de l'Aéroport international de Port-au-Prince.
Contrairement aux averses de jeudi soir, des engins lourds du Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS) et des TPTC ont été remarqués à certains endroits affectés par les averses. Les services concernés effectuent depuis lundi matin des manoeuvres en vue de débarrasser la voie publique et nettoyer les canaux. Mais ces manoeuvres, pour importantes qu'elles soient, ne constituent pas une panacée au problème. Elles sont effectuées en aval alors que la source se situe en amont.
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Haïti / Port-au-Prince / inondations

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Une vue d'une ruelle à la suite des averses du lundi soir

(Photo: Mercidieu Moranvil, 3 mars 2009)
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En arrière-plan, une école primaire au milieu des eaux boueuses
(Photo: Mercidieu Moranvil, 3 mars 2009)
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Une dame en train de laver ses vaisselles encombrées de boue
(Photo: Mercidieu Moranvil, 3 mars 2009)
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Des familles sont obligées de se réfugier sur des toits des maisonnettes
(Photo: Mercidieu Moranvil, 3 mars 2009)

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Le décor à la ruelle Emmanuel, Warf de Jérémie
(Photo: Mercidieu Moranvil, 3 mars 2009)
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Une situation alarmante

Par Valéry DAUDIER et Carlin MICHEL, Le Nouvelliste, 3 mars 2009
daudiervalery@yahoo.fr
Les averses qui s'abattent sur la capitale depuis jeudi soir sont inquiétantes, vu la situation alarmante qu'elles engendrent notamment dans des zones vulnérables où plusieurs maisons sont inondées. Le nettoyage des maisons regorgées de boue et l'évacuation des eaux qui dévalent certains endroits de la zone métropolitaine constituent un grand défi pour les résidents.
Les mains aux mâchoires, le visage accablé par la détresse, Paulette, depuis jeudi soir, est refugié sur le toit de la maison de son voisin à la ruelle Berno, au Wharf de Jérémie, pour ne pas être emportée par des eaux qui envahissent tout le quartier. « Depuis jeudi soir, je me réfugie ici, car je n'ai pas d'autre endroit où aller. Je préfère passer toutes les nuits sous la pluie sans dormir, au lieu de risquer ma vie dans ma bicoque », déclare-t-elle désespérément, sous le regard discret de ses filles qui s'attendaient à une visite salvatrice.
Le même scénario se joue un peu partout. Il est 2h30 p.m. Des résidents, toujours sur le qui-vive, continuent de s'efforcer d'évacuer des vases d'eau et de boue qui encombrent les multitudes de maisonnettes construites anarchiquement dans ce quartier populaire fourmillant de corridors. Cependant, par prudence, ceux qui ont un lieu de refuge, disent ne pas souhaiter continuer à vivre cette dure expérience qu'ils pratiquent depuis le début du dernier week-end. Ceux qui n'ont pas de lieu de refuge, tout en restant vigilants, l'oeil grand ouvert, redoutent de nouvelles inondations.
« Les canaux sont bouchés, il n'y a pas de travaux de curage qui s'effectuent. Donc, si rien n'est fait pour pallier la situation, nous ne cesserons d'être inondés », lâche Ronald, un riverain du quartier, frustré devant la situation, s'insurgeant du fait que les autorités oublient la zone. Par ailleurs, il dénonce l'attitude de certains individus qui s'amusent à profiter de ce genre d'occasion pour régler leurs comptes. « Pendant le week-end, des individus nous ont réclamé notre carte d'identification, prenant notre nom, sous prétexte qu'ils allaient nous venir en aide. Je finis par remarquer que c'était quelque chose de politique », dit-il, perplexe.
Vraisemblablement, comme dans un camp de réfugiés, en voyant les journalistes de Le Nouvelliste, des dizaines de résidents font part de leurs péripéties. « Regardez notre maison. L'eau a tout emporté. Nous avons tout perdu. Nous n'avons même pas un endroit pour dormir », lâchent plusieurs d'entre eux qui prennent les journalistes pour des membres d'une organisation à vocation humanitaire. Le besoin d'aide se lit sur leurs visages.
La situation est aussi difficile dans certains quartiers de Bourdon. La rivière dite rivière de Bourdon a été en crue pendant les récentes averses. Au bord de cette rivière, des têtes de bétail sont emportées, des jardins dévastés, des terrains dénudés et des éboulements de terrain sont constatés le long de la rivière. Les riverains sont alarmés aux moindres gouttes de pluie.
Malgré les manoeuvres du Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS) à travers certaines rues de la zone métropolitaine, la situation de Port-au-Prince ne s'est pas encore améliorée. Presque toute la zone du Bas de la ville est encore dans un état exécrable et précaire. Certains tronçons de route comme celui de Martissant sont toujours impraticables, la circulation était encore au ralenti au niveau de certaines rues de la zone métropolitaine où sont encore jonchées des tonnes d'alluvions drainées par les eaux pluvieuses.
Face au décor alarmant que présentent plusieurs zones et artères de la capitale suite à ces averses déclenchées bien avant la saison cyclonique, la situation pourrait empirer dans les jours à venir si des mesures de prévention ne sont pas prises par les autorités pour réduire les risques et désastres face à la vulnérabilité de la zone métropolitaine.
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Gonaïves, déjà oubliée !

Par Claude Gilles, Le Nouvelliste, 3 mars 2009
gonaibo73@yahoo.fr


Aux Gonaïves, le Centre national des équipements (CNE) a plié bagage au moment où la ville martyre est de nouveau à l'épreuve des averses. Jacques Gabriel, le ministre des Travaux publics, a pu apaiser la colère du sénateur Youri Latortue, qui exprimait l'angoisse de ce qui reste des 300 000 riverains traumatisés et affligés.
« Le président René Préval a annoncé le 1er janvier dernier que les travaux de nettoyage s'intensifiaient dans les rues des Gonaïves ainsi que dans les rivières limitrophes. Et voilà, le Centre national des équipements (CNE) a plié bagage », se lamente le sénateur Youri Latortue. Lors d'une séance de travail convoquée par la ''Commission Travaux publics'' du Sénat avec le ministre Jacques Gabriel, le chef de file de Latibonit an aksyon - une organisation régionale devenue Ayiti en aksyon -, ennuyé comme la pluie, a exprimé l'angoisse de ses mandants à l'approche de la prochaine saison cyclonique. Déjà, les activités scolaires et commerciales tournaient, lundi, au ralenti aux Gonaïves en raison de la montée des eaux provoquée par des pluies qui se sont abattues pendant une quinzaine de minutes sur la ville.
« La récente montée des eaux inquiète la population traumatisée par les dégâts causés par les meurtriers et dévastateurs cyclones Jeanne et Hanna », a dit le sénateur Latortue. Dans le cadre du programme de fonds d'urgence lancé après le passage des cyclones et ouragans de l'été dernier, a rappelé le parlementaire, quelque 60 millions de dollars de matériel ont été achetés pour renforcer la capacité d'intervention de la compagnie de l'Etat haïtien. « Six mois après le vote par le Parlement d'une loi sur l'état d'urgence, se désole Youri Latortue, les résultats ne sont pas palpables. »
Situation complexe
Anxieux de voir que les efforts de son administration pour débarrasser les Gonaïves des millions de mètres de cube de boue laissés par les intempéries de septembre dernier sont banalisés par les parlementaires, le ministre Jacques Gabriel a annoncé la reprise des travaux avant la fin du mois. Le matériel du CNE, dit-il, a été déplacé afin de réaliser des travaux dans d'autres régions du pays. Les techniciens de cette compagnie d'Etat haïtien seront de nouveaux à pied d'oeuvre pour élargir, entre autres, la rivière La Quinte, qui n'arrive pas à contenir les trombes d'eau. Des drains situés à l'entrée principale de la ville seront aussi remis en état, selon le ministre Jacques Gabriel. Plus de 242 millions de gourdes seront décaissées pour réaliser les travaux nécessaires à l'assainissement et à la protection de la ville contre les intempéries de la prochaine saison cyclonique.
« C'est une situation complexe », a concédé le ministre des Tavaux publics. Plus les techniciens enlèvent les tonnes de boue, plus les rues sont encombrées par les amas de déchets retirés dans les maisons. Les flottes du CNE, explique le ministre, arrivent difficilement à fonctionner dans la ville depuis que la circulation a été reprise.
Port-au-Prince, aussi vulnérable
Les récentes pluies qui s'abattent sur la capitale haïtienne s'annoncent inquiétantes. Certaines rues de la zone métropolitaine sont encore jonchées de tonnes d'alluvions drainées par les eaux pluvieuses du week-end dernier. « La situation pourrait être pire, si nous n'avions pas démarré les travaux de curage avant les récentes festivités carnavalesques », a dit le ministre à des journalistes agressifs, outrés à la limite. A chaque zone inondée, il fallait que Jacques Gabriel trouve une explication.
A Clercine, limitrophe de l'aéroport international Toussaint Louverture, il faut, en effet, rouler en jeep pendant quelques minutes afin de traverser les quelques mètres d'un marécage. « Là-bas, c'est une situation particulière. Le canal qui traverse une partie du site de l'aéroport est obstrué et les eaux arrivent de Corail (NDLR : sur la route de Frères) », a conclu le ministre. « Fallait-il que les pluies s'abatîssent sur la ville pour que vous vous rendiez à l'évidence? », s'interroge un journaliste accrédité au Parlement.
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